Poussière
Puisque chaque nuit je m’endors
En toi, dans tes bras me réveille
Ton parfum et ton odeur me sont d’or
Chaque jour, tu es meilleure que la veille.
Tu es là à chaque besoin, dés mon appel, dés l’aurore
M’entraînant à chaque fois dans ton monde de merveilles
Ma douce, ma belle, à tes cotés, je ne crains pas la mort
Surpassant mes héroïnes, tu ne pourras jamais être vieille.
Que m’importe que les autres te
rejettent
Car tu m’aimes tel que je suis
Tu me guéris, tu me prends, tu
m’acceptes
Et si je le pouvais, je
t’aimerais toutes les nuits.
Emporte moi, mon ange
Loin de ma vie, loin de ma
misère.
Ton odeur et ta peau si blanche
Ne me font craindre de devenir
poussière.
Ils te méprisent, car ils ne voient pas ta noblesse.
Ils te jalousent, car je leur préfère tes caresses.
Ils me délaissent, mais dans ton dos me disent
Que je dois craindre cette ivresse et que tes baisers me
détruisent
Pourquoi devrais je te fuir ? Pourquoi devrais je
brider mes sens ?
Tu me guéris de mes souffrances et m’enivre de plaisir.
En quoi peux tu me nuire en me donnant une
telle puissance?
Si c’est le prix de ta danse, alors je veux bien mourir.
Tel un enfant égaré, tu m’as pris
dans tes bras,
Et désormais, je n’entends plus
leurs appels
Aussi sombre soit le chemin que
tu me fais suivre, pas à pas
Aussi noire soit ton alcôve, tu
me rends beau tant tu es belle.
Emporte moi mon ange
Loin de cette vie, loin de mes
peurs
Jamais tu n’as été la cause de
mes douleurs
Déjà bien avant toi, j’étais
devenu poussière