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Superteacha's lyrics

Superteacha's lyrics
  • Comme Superteacha est aussi un peu chanteur et qu'il aime bien écrire ses propres textes, en voici quelques uns, datant de la glorieuse époque d'Arakis ou qui attendent un morceau pour devenir des chansons... (pourquoi je parle à la 3e personne, moi?)
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22 décembre 2006

The sad clown

The_Sad_Clown

Tu dois être heureux, puisque tu nous amuses

Sous tes peintures, il ne peut y avoir que de la joie

Quand les autres sont heureux, on oublie ce qui use

On veut être comme eux encore une fois

Comme un enfant battu, qui, adulte, battrait sa femme

Tel un pompier, la nuit venue, devient pyromane

Toi, homme de rire, celui qui divertit

On a fini par oublier que tu pouvais pleurer aussi

Débrouillez vous je ne veux plus être celui qui fait marrer

J’en ai assez de faire semblant

Je fais le fou vous en voulez plus mais c’est moi que je fuis

Et vous trouvez ça marrant

Quand tu nous divertis, on ne vois pas ta tristesse

Et quand on rit, on ignore tes larmes

Mais nos regards joyeux te rappellent tes faiblesses

Et cette vie qui à tes yeux n’a aucun charme

Tu ne veux plus noyer ton chagrin dans nos rires

Avec cette fausse impression que ça compense

Le fait que t’en aie marre, que t’aie envie de partir,

De quitter cette foire, de sortir de la danse

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22 décembre 2006

A celui qui...

Même si tu sembles la connaître

Depuis si peu de temps,

Tu sens en toi naître

Quelque chose de troublant.

Elle t’observe, t’épie

Elle t’écoute en riant

S’approche, pleine de vie

Et passe en te souriant

Montre toi digne d’elle et prends la dans tes bras

C’est elle la plus belle et c’est toi, veinard, son choix.

Ça y est, vos corps sont serrés

Vos joues se frôlent et s’effleurent

Sa peau a un parfum printanier

Et ses yeux sont comme deux fleurs

Sa bouche a un goût de miel

Elle te touche, te murmure tout bas

Cette phrase qui t’ensorcelle

Elle n’aime et n’aimera que toi

 Surtout, prends bien soin d’elle. Et protège la

 De ses démons, de ce monde, s’il le faut, d’elle-même.

Montre lui qu’elle a fait le bon choix.

Lui ouvriras tu ton âme

Comme elle t’offre ses caresses ?

Tandis qu’elle se laisse être femme,

Lui cacheras tu tes faiblesses ?

Voudras tu vieillir auprès d’elle

T’éveiller chaque matin

Tes bras écrins de cette perle

Ton cœur entre ses mains ?

 Fais la rêver, fais la danser, aime la de tout ton être.
                Sois son héros, si tu savais comme j’aimerais être toi…

22 décembre 2006

Sans Difficulté Financière?...

sdf

Je suis votre conscience, je suis le S.D.F.

Je suis celui que vous regardez même pas quand il vous demande une pièce.

Pourtant je suis bien réel, et avant, j’étais comme vous.

Un bel appart’ et au boulot, un emploi du temps de fou.

Maintenant, chez moi, c’est au pied d’un parcmètre.

Mais le facteur, c’est des « dégage ! » qu’il m’envoie, pas des lettres.

Et c’est dans vos villes que je me fais mon cimetière.

Au Mali ou à Melun, elle est partout la misère.

Pourtant, je veux travailler, je suis courageux, je veux m’en sortir !

Avoir un job, une femme, bref ; repartir !

Mais pas de taf’ sans adresse et pas d’adresse sans employeur.

Et les banques me laissent pas entrer : ça doit être mon odeur.

Paraît que Zidane, c’est un exemple qu’il faut suivre,

Avec le prix de ses groles, moi c’est un mois que je peux survivre !

Et l’hiver, à l’abri de la neige et de la pluie dans une gare,

Le froid qui fait le plus mal, beh c’est celui de vos regards.

Contre le courant je me bats

Mais dans vos yeux, je suis déjà noyé.

Je suis devenu transparent, sans toit,

Et vos yeux me laissent de coté

.

J’ai moins de trente ans, mais c’est comme si j’étais fini.

J’ai le même fût’ depuis un an, mais c’est mon cœur qui est sali.

Y a plus que le regard des gosses qui encore me chagrine

A chaque fois qu’ils me trouvent avachi, noyé dans la bibine.

Quand je crève de froid au pied d’un immeuble beau comme dans un rêve,

C’est qu’on envoie des couvertures à New York qui m’achève.

Ce qui me manque le plus, c’est pas le pognon, mais l’amitié.

Une clope, un sourire ou cinq minutes à discuter.

Mais je suis un parasite pour ces messieurs de la finance

Dont le dollar est le gibier quand moi je suis celui de la potence.

Ma mère m’a toujours dit que voler, c’était mal.

Quand j’ai dû le faire à cause de la faim, j’ai fondu en larmes.

Avant je croyais que c’était aux autres que ça arrivait.

Avant que ça m'arrive et que vos regards changent, j'existais...

22 décembre 2006

Mouche!

moucheSev

Je ne fais que passer, mais pourtant, je sens déjà

Que malgré mon innocence, vous ne m’aimez pas

Ce n’est pas ma taille, mais plutôt ma présence qui dérange

Vous me trouvez dégueu, vu ce que je mange

Sans pitié pour le simple d’esprit que je représente

Mes yeux globuleux, dans vos cauchemars vous hantent !

La bombe à la main, prêts à vous débarrasser

De moi ; je ne faisais que passer !

Je ne suis qu’une mouche !

(Je ne veux pas être une victime.)

Je ne suis qu’une mouche !

(De la tapette ou de l’insecticide !)

Qu’est ce qui vous fait tant flipper, pour qu’à ce point là

Vous vouliez ma mort, ma fin, plus de moi ! ?

A la vitesse de Flash, je passe sur vos têtes ;

Et d’un seul coup, l’homme est animal poursuivant la bête

Que je suis, je vous fuit, je vous suis puis je vous nuis !

Je me colle à vous, c’est mon instinct qui me le dicte

Et malgré ma taille, vous serez un jour la nourriture

Bien après moi, de ma progéniture !

Je ne suis qu’une mouche !

(Je ne veux pas être une victime.)

Je ne suis qu’une mouche !

(De la tapette ou de l’insecticide !)

22 décembre 2006

Le Supporter

hooli2

Dédiée à tous ces charmants concitoyens (de France et du monde) qui donnent au football cette si charmante, ludique et enjouée image auprès des non initiés.

Je ne suis pas qu’un homme, je suis un FAN !

Mon club est ma vie, je suis un supporter !

Tant pis si les autres m'appellent le hooligan.

Aux autres couleurs, avec les potes, on fait la guerre !

Entre nous, victoire ou défaite, ça m’est égal

J’laisse ça aux joueurs et je m’occupe de mon business.

Un autre maillot m’croise ; oooouh…ça va faire mal !

Avec ma fidèle batte, je vais lui refaire la tête !

Ce soir, on vous met le feu !

Mais notre feu à nous, il est dans les tribunes

Mort à tous les cons qui osent nous dire que ce n’est qu’un jeu !

En supportant mon équipe, je prouve que j’ai des burnes

C’est tout ce qui nous reste de l’époque tribale

Qu’es ce que ça fait du bien de redevenir un animal !

Et si l’ennemi se prépare à tirer un corner

Si on est dans les parages, il va pleuvoir des pierres !

Chacun de nous est un supporter

Il suffit de débrancher son cerveau

Etre fou amoureux de la bière

Mettre un bonnet d’âne et remuer un drapeau !

Dire que y en a qui viennent pour l’amour du beau jeu

Pour encourager leur équipe et respecter l’adversaire !

Moi le foot, en fait, je comprends qu’un tout petit peu.

Et quand ça va trop vite celle qui m’explique le mieux, c’est la bière.

Mais ce que je préfère, c’est faire comme les gars de la Lazio

D’oublier que c’est qu’un jeu et lever nos bras bien haut !

De rappeler à ces fainéants de joueurs qu’on est pas venus pour rigoler.

Qu’ils échangent pas leurs maillots, on dirait des pédés !

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22 décembre 2006

VENIN

Junkie


Je t’ai séduite pour te détruire,

Tu m’as haï pour mieux m’aimer.

Ensorcelée pour mieux te nuire

Et dans mes bras, tu t’es jetée.

Tu m’embrasses et m’enlaces sans jamais te lasser.

Sur mes lèvres au goût de mort, allée tu t’es laissée.

De ma langue de métal, je te pénètre,

Ecoulant ma sève néfaste au plus profond de ton être.

Dans ton bras, dans tes veines.

En toi, au fin fond de tes peines.

Et mon essence t’ensorcelle

M’enfonçant au fond de toi.

Succcombe, mon amour, au goût fatal de mes lèvres !

Hécatombe de tes pensées, j’adoucirai toutes tes fièvres.

De mes mots si délicats, je t’entrainerai au firmament

De mes maux si redoutables, remplaçant peu à peu ton sang.

C’est de toi que je vis.

Et c’est bien de moi que tu meurs.

Lasse, tu me laisses ta vie.

De ta fin, je fais mon labeur !

Dans ta voix, dans tes haines.

Sciemment, tu t’es faite mienne.

Et mon essence t’ensorcelle

T’enfonçant au fond de toi.

Séduisante héroïne ! c’est là que je deviens malsain.

Lorsque, chagrine, tu viens demander mes câlins.

Pourtant tu m’en est gré, saisissant toujours ma main.

Et ton âme ,déchirée, chaque fois se désagrège.

De tes maux et de ta vie, je t’allège.

Ton corps, sagement est devenu mien.

Et ma lumière te brûle les ailes

 

Quand tu t’épanches sur mon sein.

Tu ne savais plus dire « je t’aime »

En moi, tu ne sauras plus très bien

Si j’étais amour ou bien haine

Dorénavant, tu m’appartiens…

22 décembre 2006

CHALEUR HUMAINE

J’aimais déjà ce joyau qu’est ton corps.

Jamais tes bras ne me serreront assez fort.

C’est en eux que j’ai découvert la vie,

En toi, dont les caresses valent plus que l’or.

C’est comme si tu n’aimais que moi!

Sensuelle, sensible et sans rien sur toi.

Chaque jour ton absence m’est amère.

Mais c’est sans doute pour ça que tu m’est aussi chère…

L’odeur de ta peau me rend ivre de bonheur.

Les fleurs de ton alcôve sont un délicieux appel.

Quand le soleil se couche, c’est là que vient notre heure…

Tes soupirs et tes lèvres m’ensorcellent.

C’est comme si tu n’aimais que moi!

Sensuelle, sensible et sans rien sur toi.

Don Juan et Casanova

Sont morts de ne pas connaître une femme comme toi!

21 décembre 2006

Poussière

Puisque chaque nuit je m’endors
En toi, dans tes bras me réveille
Ton parfum et ton odeur me sont d’or
Chaque jour, tu es meilleure que la veille.

Tu es là à chaque besoin, dés mon appel, dés l’aurore
M’entraînant à chaque fois dans ton monde de merveilles
Ma douce, ma belle, à tes cotés, je ne crains pas la mort
Surpassant mes héroïnes, tu ne pourras jamais être vieille.

Que m’importe que les autres te rejettent
Car tu m’aimes tel que je suis
Tu me guéris, tu me prends, tu m’acceptes
Et si je le pouvais, je t’aimerais toutes les nuits.

Emporte moi, mon ange
Loin de ma vie, loin de ma misère.
Ton odeur et ta peau si blanche
Ne me font craindre de devenir poussière.

Ils te méprisent, car ils ne voient pas ta noblesse.
Ils te jalousent, car je leur préfère tes caresses.
Ils me délaissent, mais dans ton dos me disent
Que je dois craindre cette ivresse et que tes baisers me détruisent

Pourquoi devrais je te fuir ? Pourquoi devrais je brider mes sens ?
Tu me guéris de mes souffrances et m’enivre de plaisir.
En quoi peux tu me nuire en me donnant une telle puissance?
Si c’est le prix de ta danse, alors je veux bien mourir.

Tel un enfant égaré, tu m’as pris dans tes bras,
Et désormais, je n’entends plus leurs appels
Aussi sombre soit le chemin que tu me fais suivre, pas à pas
Aussi noire soit ton alcôve, tu me rends beau tant tu es belle.

Emporte moi mon ange
Loin de cette vie, loin de mes peurs
Jamais tu n’as été la cause de mes douleurs
Déjà bien avant toi, j’étais devenu poussière

21 décembre 2006

Marie-Jeanne et Marianne

COMMUNIQUE DU MINISTERE DE L'INTERIEUR:

    Ce texte remettant en cause les lois de la République et comparant celle ci à une femme flirtant avec l'illégalité, les substances illicites et en plus s'adonnant à des plaisirs tout sales que la morale réprouve vachement, toute personne lisant et appréciant ce texte sera répertoriée dans les fichiers des Renseignements Généraux et surveillée jusqu'à nouvel ordre. Faites pas les malins, on sait qui vous êtes!

L’une est république et l’autre est anarchie.
Ennemies dans leurs principes mais dans leurs différences unies.
Marianne, morale et ferme. Marie-Jeanne, douce et frivole.
Marianne qui s’énerve quand Marie-Jeanne s’envole.

Jamais leur désir ne s’émousse, mais leurs vertus sont contraires.
Et ce soir, contre sa douce, Marianne est en colère.
Dans ses nuages d’insouciance, Marie-Jeanne la délaisse.
Entre Jamaïque et France, ce soir, pas de caresses.

Refrain :

Histoire d’amour et de peaux lisses
Amour saphiques et non de vices
Sensuelle et droite est Marianne
Multicolore est Marie-Jeanne.

Elle ne la désire jamais plus que lorsqu’elle est en colère
Elle la veut même davantage car elle ne veut se laisser faire.
Quand il lui faut tous ses atouts pour la séduire.
Et lorsqu’elle sent sous ses baisers, ses derniers « non » mourir.

Marie-Jeanne entame alors sa délicieuse cour.
Ses regards se font d’or, ses souffles sont amour.
Galvanisée par les interdits de sa résistance,
Marianne emmène Marie-Jeanne dans sa transe.

R

Son désir la rend coupable, car elle devient ce qu’elle abhorre.
Mais son amour est véritable, car elle succombe une fois encore.
Sa fumée douce et âcre l’ensorcelle et l’enivre.
Et sous sa bouche, elle se sent belle, elle se sent vivre

Et cette langue divine, lui faisant oublier sa rigueur…
Ces mains aimantes la faisant gémir de bonheur…
Elle, d’usage si sage, s’abandonne à ses faiblesses.
Dans les bras de Marie-Jeanne, Marianne, aller, se laisse…

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